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Extrait de l'hebdo n°3983

La CFDT a remporté une bataille avec l’annonce de la suspension de la réforme de 2023 relative aux retraites. Toutefois, de nouveaux combats restent à mener avant le vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026.
La version initiale de ce texte, préparée par les gouvernements précédents, n’intègre pas encore la suspension de la réforme des retraites, et surtout garde la tonalité d’austérité voulue par François Bayrou. Il nous faut donc rester mobilisés.
Il y a certes quelques propositions intéressantes. La CFDT approuve ainsi les dispositions en faveur des femmes proposées lors du conclave sur les retraites. Mais il y a encore tant de points à corriger ! Nous attendons toujours une meilleure prise en compte de la pénibilité. Et nous contestons le choix d’une année blanche pour les pensions de retraite et les prestations sociales.
En l’état, le PLFSS est un texte injuste et brutal qui ne résout pas les problèmes structurels de la Sécurité sociale. Nous nous opposons en particulier aux dispositions relatives à la branche maladie. Le niveau proposé pour l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) 2026 est irréaliste, les efforts demandés très déséquilibrés, et le report de la protection sociale complémentaire pour les agents de la fonction publique hospitalière inacceptable !
En conséquence, la CFDT demande aux parlementaires de concrétiser l’annonce du Premier ministre et d’améliorer le PLFSS afin que les efforts soient équitablement partagés.