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Depuis le 1er septembre 2025, les travailleurs du privé comme du public (fonctionnaires et contractuels) peuvent demander à bénéficier de la retraite progressive dès l’âge de 60 ans… à condition d’avoir cotisé au moins 150 trimestres. Cette ancienne revendication CFDT – visant à ce que chaque personne en activité puisse choisir le rythme de la transition entre sa vie professionnelle et sa retraite – est devenue réalité pour les salariés du secteur privé à travers l’accord national interprofessionnel relatif à l’emploi des seniors du 14 novembre 2024.
Lors du « conclave » sur les retraites, la CFDT avait plaidé auprès du gouvernement pour l’extension de ce droit aux agents publics. La CFDT voit dans la mise en place de ce droit, acté par deux décrets du 15 juillet 2025 (publiés le 23 juillet), « la preuve qu’avec la négociation et le dialogue social, il est possible d’obtenir des droits qui ont un impact concret et redonnent de la liberté de choix aux travailleurs et travailleuses ».
L’employeur pourra s’opposer à ce qu’un salarié bénéficie de ce dispositif mais devra motiver son refus par écrit. C’est pourquoi « la CFDT revendique le renforcement de la retraite progressive, notamment en en faisant un droit opposable pour chaque travailleur et travailleuse, c’est-à-dire un droit sans avoir à demander l’accord de l’employeur ».