La CFDT outille les syndicalistes ukrainiens et polonais sur la transition juste

temps de lectureTemps de lecture 3 min

iconeExtrait de l’hebdo n°3899

Aux côtés de plusieurs syndicats européens, la CFDT poursuit ses travaux de coopération avec les militants des deux pays. Elle a fait traduire un guide dans les deux langues pour “une transition juste au niveau de l’entreprise et du secteur grâce au dialogue social”.

Par Guillaume Lefèvre— Publié le 28/11/2023 à 14h56

image
© DR - CFDT

« Qu’est-ce que la transition juste ? », « Ressources financières au niveau de l’UE » ou encore « Bonnes pratiques » : trois rubriques parmi la douzaine que regroupe le livret intitulé Agir pour une transition juste au niveau de l’entreprise et du secteur grâce au dialogue social. Ainsi, toutes les questions que peuvent se poser les syndicalistes ukrainiens et polonais au sujet de la transition énergético-écologique trouveront une réponse dans ce document de 60 pages.

Le texte de cette sorte de boîte à outils a été traduit du français vers le polonais et l’ukrainien sous l’impulsion de la CFDT. Nos camarades d’Ukraine et de Pologne pourront en outre s’appuyer sur l’expertise et l’expérience de syndicats français, italiens et belges. Ce travail s’inscrit dans la lignée de la coopération que mènent la CFDT et la CSC (Belgique) avec les syndicats OPZZ (Pologne), KVPU (Ukraine) et FPU (Ukraine) depuis plusieurs mois.

Un enjeu de taille pour les deux pays

« Il est essentiel de soutenir nos camarades en Pologne et en Ukraine, deux pays fortement touchés par le besoin de transformation écologique de l’économie, et de les soutenir dans leur démarche de dialogue social écologique », explique Laure Pelletier, secrétaire confédérale du service Économie et société de la Confédération.

À propos de l'auteur

Guillaume Lefèvre
Journaliste

« La reconstruction de l’Ukraine ne pourra pas se faire sans mettre au centre de l’agenda les priorités politiques européennes, notamment la transition écologique. Candidat à l’adhésion à l’Union européenne, le pays devra aussi respecter un certain nombre d’obligations en la matière, poursuit Hélène Deborde, secrétaire confédérale du service International-Europe de la CFDT. La Pologne est quant à elle le plus gros consommateur de charbon dans l’Union. Il est indispensable qu’elle se tourne vers une économie décarbonée. C’est aussi parce que nous souhaitons anticiper les conséquences des transformations sur l’emploi et sur les travailleurs que nous nous engageons aux côtés de nos camarades. »