En Occitanie et en Catalogne, les syndicats français et espagnols défendent les travailleurs transfrontaliers abonné

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iconeExtrait de l’hebdo n°3833

Le 20 mai dernier, cinq syndicats français (dont la CFDT) et trois syndicats catalans ont lancé un espace syndical transfrontalier. Leur objectif est d’accompagner et de renseigner sur leurs droits les milliers de travailleurs et travailleuses qui très régulièrement traversent la frontière.

Par Guillaume Lefèvre— Publié le 21/06/2022 à 12h00

À Perpignan, le 20 mai, les représentants du Conseil syndical interrégional (CSIR) Pyrénées-Méditerranée – composé de huit organisations de salariés françaises et catalanes – ont clos le séminaire de création de l’Espace syndical transfrontalier Occitanie-Catalogne (Estoc).
À Perpignan, le 20 mai, les représentants du Conseil syndical interrégional (CSIR) Pyrénées-Méditerranée – composé de huit organisations de salariés françaises et catalanes – ont clos le séminaire de création de l’Espace syndical transfrontalier Occitanie-Catalogne (Estoc).© DR

1. Être considéré comme tel suppose de résider dans un pays et travailler dans un autre (périmètre de 20 kilomètres au maximum de la frontière entre les deux pays) et revenir au minimum une fois par semaine à son domicile du pays de résidence.

Pour les travailleurs, les opportunités sont multiples de part et d’autre de la frontière entre la France et l’Espagne. Côté français, le secteur sanitaire et social recrute massivement ; côté catalan, c’est le secteur touristique qui embauche. Quant aux secteurs du transport et de la logistique, ils attirent tout autant les Français en Catalogne que de Catalans en France. Ces travailleurs transfrontaliers1 sont donc soumis aux droits du travail, social et fiscal du pays dans lequel ils exercent leur activité professionnelle et dans lequel ils résident. « Les aides sociales…

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