En Italie, l’extrême droite veut bâillonner les oppositions et la société civile abonné

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icone Extrait de l'hebdo n°3935

Le 18 septembre, les députés italiens ont adopté un projet de loi sur la sécurité qui criminalise les mouvements sociaux et introduit de nouvelles infractions pénales. Ce texte devant être discuté au Sénat inquiète au plus haut point les syndicats du pays. La CGIL et l’UIL dénoncent la volonté du gouvernement d’éliminer la liberté et le droit des personnes à exprimer leur opinion.

Par Guillaume LefèvrePublié le 26/09/2024 à 10h09

Giorgia Meloni est Première ministre depuis octobre 2022 et actuelle dirigeante du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia.
Giorgia Meloni est Première ministre depuis octobre 2022 et actuelle dirigeante du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia.© Salvo Barbagallo/Zuma-RÉA

Pas à pas. Insidieusement. Voilà la méthode adoptée par Giorgia Meloni pour étouffer la démocratie italienne. Depuis son accession au pouvoir, il y a bientôt deux ans, la Première ministre d’extrême droite n’a pas chômé. Après ses attaques contre les familles homoparentales, contre l’interruption volontaire de grossesse, ce sont désormais les libertés d’expression et de manifestation qui sont dans son viseur avec un projet de loi « sécurité ». Voté par les députés, le texte prévoit notamment la création de quatorze nouveaux délits, dont celui de « résistance passive », et des peines de prison allant jusqu’à six ans en cas de refus d’obéir à un ordre…

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