« Malgré plusieurs demandes de rencontre ou d’information, depuis plusieurs mois, aucune réponse n’a été apportée aux interrogations des salariés sur le plan stratégique en préparation pour l’Agence », écrivait le syndicat CFDT-Afpa dans une motion de défiance à l’égard de la directrice générale de l’Afpa le 1er octobre.

Le 18 octobre, le couperet tombe brutalement lors d’une double convocation au conseil d’administration et au comité central d’entreprise : une réorganisation de grande ampleur prévoit la suppression de 1 541 postes, alors que l’Agence employait 6 483 CDI au 1er juin 2018, et la fermeture de 38 sites, 13 centres principaux et 25 centres associés, actant de fait la disparition de l’Afpa de certains départements comme l’Ardèche, la Haute-Loire ou la Sarthe. Ce plan présenté par la direction et la présidence prévoit, en parallèle, la création de 603 postes sur de nouvelles compétences. « Pour les personnels comme pour le service en direction des salariés et des demandeurs d’emploi qui en ont besoin, la CFDT se battra pour des mesures d’accompagnement de qualité et un projet clair permettant d’installer enfin l’Afpa dans un fonctionnement pérenne », insistent dans un communiqué commun les signataires Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT, Philippe Berhault, secrétaire général de la CFDT-PSTE (Protection sociale, Travail, Emploi), et Jean-François Guérut, secrétaire général de la CFDT des personnels de l’Afpa, qui considèrent que l’Agence vit « sa période la plus critique depuis sa création, il y a…