“Une main de fer dans un gant de velours” abonné

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iconeExtrait de l’hebdo n°3785

À la clinique Saint-Vincent de Besançon, le dialogue social est mis à rude épreuve. Grâce à une journée de grève, la CFDT de l’établissement de santé a fait reculer la direction, qui s’attaquait aux congés payés et aux primes. Si la victoire est nette, l’équipe reste sur le qui-vive ; elle peut compter sur le soutien des salariés nombreux à rejoindre ses rangs.

Par Guillaume Lefèvre— Publié le 06/07/2021 à 12h00 et mis à jour le 06/07/2022 à 03h01

Autour de la secrétaire de la section CFDT Patricia Dreyer (quatrième en partant de la droite), l’équipe, par son inlassable travail de terrain, a su obtenir des résultats face à une direction récalcitrante, devenir majoritaire et attirer à elle de nouveaux adhérents.
Autour de la secrétaire de la section CFDT Patricia Dreyer (quatrième en partant de la droite), l’équipe, par son inlassable travail de terrain, a su obtenir des résultats face à une direction récalcitrante, devenir majoritaire et attirer à elle de nouveaux adhérents.© CFDT-DR

« Je suis fière de notre travail et de nos résultats », sourit Patricia Dreyer, infirmière, secrétaire de la section CFDT de la clinique et secrétaire du comité social et économique (CSE), au lendemain d’une journée de grève au début juin qui a mobilisé 200 personnes (soit près de 40 % de l’effectif). « Ce n’est pas un hasard, mais le résultat d’un travail que nous menons depuis des années, le fruit de notre crédibilité et de notre honnêteté. » En multipliant les visites…

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