La première phase de « constat » de la concertation s’est achevée. Pour la CFDT, il faut redonner du sens aux politiques de solidarité et lutter contre le non-recours aux droits. Mais les principes et objectifs de la réforme restent encore à déterminer.
La première phase de concertation sur le revenu universel d’activité (RUA) s’est achevée le 11 juillet. Lors de cette phase, dite de constat, les membres des différents collèges (territoires, associations, partenaires sociaux) ont pu exprimer leur attentes et inquiétudes par rapport aux objectifs fixés par le président de la République, « rénover en profondeur le système des prestations monétaires versés aux ménages modestes. »
Pour Marylise Léon, secrétaire générale adjointe, les ambitions de la CFDT sont claires : « Lutter contre la pauvreté, sortir les personnes de la précarité et leur donner les moyens de vivre décemment. Et de rappeler au gouvernement la nécessité de redonner du sens aux politiques de solidarité. Il faut sortir d’une vision strictement comptable ! Derrière les statistiques, derrière les chiffres, il y a des personnes en situation de grande précarité. »
De nombreux points de vigilance
Les interrogations qui entourent le futur RUA sont encore nombreuses : nature des prestations concernées (est-il pertinent de fusionner des minima sociaux avec des allocations comme les APL ?), des publics ciblés (les 18-25 ans qui ne bénéficient pas du RSA seront-il éligibles ?), ou sur le financement lui-même (comment lutter contre…