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Les années se suivent et, malheureusement, se ressemblent pour les chômeurs : le conseil d’administration de l’Unédic, réuni le 25 juin, a acté une revalorisation des allocations de seulement 0,5 % (contre 1,2 % l’an passé) au 1er juillet. Cette dernière devrait concerner « 1 720 000 allocataires, soit 71 % des allocataires indemnisés au régime général, qui ont ouvert un droit il y a plus de six mois ».
Un patronat inflexible
Considérant que « les demandeurs d’emploi n’ont pas à pâtir de la situation déficitaire du régime d’assurance chômage, qui est due uniquement à la non-compensation par l’État d’exonérations de cotisations », la CFDT avait proposé une hausse de 1,5 %. Mais face au refus du patronat d’infléchir sa position et donc d’accepter une hausse supérieure à 0,5 %, la CFDT a été contrainte de s’abstenir, à l’instar d’autres organisations syndicales, pour éviter une absence pure et simple de revalorisation. Comme l’explique le secrétaire national Olivier Guivarch, « la CFDT a pris ses responsabilités dans l’intérêt des demandeurs d’emploi mais regrette avec amertume la décision patronale d’une revalorisation trop faible des allocations chômage ».