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Extrait de l'hebdo n°3988
Ces syndicats réitèrent leur appel à un cessez-le-feu durable et au respect du droit international.
L’accord de cessez-le-feu et de libération des otages conclu entre Israéliens et Palestiniens le 9 octobre dernier était une bonne nouvelle autant qu’un motif d’espoir. Un mois et demi plus tard, tous s’accordent à dire que le chemin vers une paix juste et durable sera encore long. « Force est de constater que [cet accord] laisse en suspens de trop nombreuses questions », déplorent la CFDT, la CGT, Solidaires et la FSU dans un communiqué intersyndical daté du 20 novembre, estimant par ailleurs que la « question palestinienne semble moins dans l’actualité ». Parmi les points en suspens, les organisations soulignent notamment l’entrave à l’aide humanitaire, la nécessaire remise en état des infrastructures essentielles (accès à l’eau et aux soins), la reconstruction de Gaza, détruit à plus de 80 %, et le retour des 1 500 000 Gazaouis déplacés.
Ne pas détourner le regard
À Gaza, l’armée israélienne poursuit ses opérations militaires, entraînant la mort de plusieurs centaines de Palestiniens qui s’ajoutent aux plus de 65 000 morts et 170 000 blessés recensés depuis le début du conflit, le 7 octobre 2023. En Cisjordanie, la colonisation se poursuit, et les villages détruits, agressions et assassinats commis par des colons se multiplient en toute impunité.
Aux côtés des associations, les organisations syndicales y réaffirmeront l’urgence d’un cessez-le-feu définitif, l’instauration d’une paix juste et durable et la mise en œuvre de la résolution des Nations unies visant à mettre fin à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid. Est également revendiqué le droit au retour des réfugiés palestiniens.