“On n’est pas tous birfurqueurs, mais le mouvement s’amplifie ” abonné

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Les exigences de la Génération Z

Quentin Oulié, 21 ans, étudiant en deuxième année d’HEC.

Par Emmanuelle Pirat— Publié le 31/03/2023 à 09h00 et mis à jour le 30/03/2024 à 02h00

Quentin Oulié
Quentin Oulié© DR

À HEC, on forme la future élite de la finance, la crème du commerce international, les jeunes loups de la start-up nation. On y trouve aussi – et de plus en plus – des étudiants que le système performatif et compétitif n’attire plus.

Comme Quentin Oulié, jeune étudiant en deuxième année, qui envisage de compléter son cursus par une formation à AgroParisTech, la prestigieuse école d’agronomie. Pour l’heure, il réfléchit à son stage de troisième année, qu’il espère « dans un think tank ou une entreprise qui travaille sur les stratégies de décarbonation ».

Sur le campus, il est par ailleurs engagé dans une association qui gère un potager en permaculture et il est vice-président de l’association Esp’R, en faveur de l’écologie.

« Il y a quatre ou cinq ans, Esp’R comptait cinq membres. Nous sommes maintenant plus de 70 membres actifs et une centaine qui aident ponctuellement. » Certes, sur le millier d’étudiants du campus, c’est encore peu. Mais le mouvement de prise de conscience des enjeux climatiques est là. Et grandit.

Des étudiants d’HEC ont participé à une opération « coup de poing » contre le stand de TotalEnergies, à l’automne. D’autres ont signé une tribune dans Le Monde contre le projet d’oléoduc géant EACOP en Ouganda, mené par le même pétrolier. « Nous sommes de plus en plus nombreux à…

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