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Le CIES renforce les exigences de son label

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icone Extrait de l'hebdo n°3975

Créé en 2002 par la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC et la CGT afin de participer au développement de l’épargne salariale pour tous les salariés et de promouvoir l’investissement socialement responsable, le Comité intersyndical de l’épargne salariale vient de mettre à jour le cahier des charges du label.

Par Nicolas BallotPublié le 22/07/2025 à 12h00

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© CIES

Depuis vingt-trois ans, le CIES s’acquitte de sa principale mission : labelliser des fonds socialement responsables afin de guider les élus d’entreprise comme les salariés dans leur choix au moment de placer leur épargne issue de leurs primes d’intéressement et de participation. Ainsi, au 31 décembre 2024, les 90 fonds de neuf sociétés de gestion labellisés par le comité représentent 35,7 milliards d’euros d’encours.

Le social, l’emploi et l’environnement, axes fondamentaux

Les quatre organisations syndicales qui composent le CIES ont effectué cette année une mise à jour du cahier des charges du label afin de renforcer sa conformité « aux axes fondamentaux de l’intersyndicale : le social et l’emploi, indissociables de l’environnement ». En ce qui concerne leurs fonds labellisés, les sociétés de gestion doivent désormais veiller à ce que les entreprises dans lesquelles est investie l’épargne des salariés se distinguent par une forte exigence sociale et environnementale, renforcée par d’autres nouvelles exigences.

À propos de l'auteur

Nicolas Ballot
rédacteur en chef de Syndicalisme Hebdo et de CFDT Magazine

Le CIES impose donc qu’« au moins 80 % des portefeuilles des fonds labellisés soient investis dans des entreprises de l’espace économique européen et/ou des pays de l’OCDE créant de l’emploi en France et en Europe ». Sont exclues les entreprises qui investissent dans les énergies fossiles et le charbon ou qui pratiquent « une optimisation fiscale abusive, préjudiciable aux salariés et au développement durable ». Enfin, le CIES demande pour « les conseils de surveillance des fonds labellisés une représentation supralégale des salariés à hauteur des deux tiers et des comités de suivi ».