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Le 7 octobre, le monde a plongé dans l’effroi. Les attaques terroristes du Hamas à l’encontre du peuple israélien ont coûté la vie à 1 400 personnes. Les bombardements aveugles et les représailles disproportionnées du gouvernement israélien qui ont suivi ont entraîné la mort de 8 000 Palestiniens. Des deux côtés, les premières victimes sont des civils, et parmi elles des centaines d’enfants, de femmes, de vieillards. Ce décompte macabre risque évidemment de s’alourdir. La détérioration des conditions sanitaires, le manque d’eau, de nourriture, de médicaments et l’effondrement du système de santé à Gaza faisant craindre le pire.
“Les jeux de postures ne sont pas à la hauteur de la situation”
« La gravité de la situation exige la mobilisation de tous aux côtés des camps de la paix israélien et palestinien, insiste Béatrice Lestic, secrétaire national de la CFDT en charge de l’international. En France comme ailleurs, la rhétorique du pire et les jeux de postures ne sont pas à la hauteur de la situation et alimentent les discours haineux des extrêmes. L’assassinat de civils, y compris d’enfants, ne peut être justifié, relativisé ou passé sous silence. Se battre pour la paix, c’est aussi se battre contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme. » Face à l’horreur, la CFDT appelle à un cessez-le-feu immédiat, à l’ouverture de corridors humanitaires et à la libération des otages et des détenus retenus sans fondement juridique.
Voilà les messages que portera la CFDT, le samedi 4 novembre, partout où des marches contre la guerre seront organisées. Elle appelle ses adhérentes et adhérents à rejoindre ses rassemblements et à se mobiliser pour la paix.