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Extrait de l'hebdo n°3940

Il n’y a pas d’argent magique. L’OFCE l’explique d’ailleurs très bien : la forte augmentation de la dette française provient pour moitié du quoi qu’il en coûte et des conséquences des crises sanitaires et énergétiques, et pour l’autre moitié des mesures d’allégements d’impôts opérées depuis 2017. Pas d’argent magique, cela veut dire qu’à un moment ou un autre, il faut payer collectivement la facture. En soi, ce n’est pas un problème, mais la manière de le faire et de répartir les efforts entre les uns et les autres peut, en revanche, en devenir un.
À cet égard, les projets de loi de finances (PLF) et de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), comme les débats qui commencent au Parlement, sont édifiants. La politique fiscale et budgétaire, pour être efficace, doit donner à chacun le sentiment que les efforts sont équitablement répartis.
Équitablement répartis, cela signifie que les entreprises doivent, elles aussi, contribuer à l’effort…