Établissement français du sang : le grand ras-le-bol abonné

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iconeExtrait du magazine n°476

Surmenage, manque de reconnaissance, précarité… Les personnels de l’Établissement français du sang sont à bout. À Cestas (Gironde), si certains affichent leur détermination à poursuivre leur mission de service public, d’autres envisagent de renoncer.

Par Guillaume Lefèvre— Publié le 01/10/2021 à 08h00 et mis à jour le 01/10/2022 à 02h46

Infirmières de l'EFS sur un point de collecte de sang à Cestas, en Gironde.
Infirmières de l'EFS sur un point de collecte de sang à Cestas, en Gironde.©Michel LeMoine

Il est 14 heures en ce mois de juillet, le deuxième été vécu sous la pandémie de Covid. Tiphaine, Jamila et Aurélie, toutes les trois infirmières, s’affairent pour installer le matériel et les équipements qui serviront à la collecte de sang réalisée dans la salle polyvalente de Cestas, petite ville de 17000 habitants, à une trentaine de minutes de…

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