Chez Faurecia, le passage à l’hydrogène tend le climat social abonné

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iconeExtrait de l’hebdo n°3871

L’annonce de la fin des moteurs thermiques en 2035 bouscule l’ensemble de la filière auto. Chez Forvia Faurecia Systèmes d’Échappement (FSE), spécialiste des systèmes d’échappements moteur, la direction mise sur l’hydrogène. La CFDT souhaite que la conduite du changement associe les salariés et leurs représentants, notamment pour définir un plan d’accompagnement des transitions professionnelles.

Par Emmanuelle Pirat— Publié le 25/04/2023 à 12h00 et mis à jour le 24/04/2024 à 02h00

De gauche à droite : Jean-François Aulin, élu CSE du site de Messei (Orne) ; Mohamed El Kinani, délégué syndical ; Jean-Luc Scanavin, élu CSE ; Annick Antoni, élue CSE ; Franck Robillard, délégué syndical central de FSE, qui travaille à Messei.
De gauche à droite : Jean-François Aulin, élu CSE du site de Messei (Orne) ; Mohamed El Kinani, délégué syndical ; Jean-Luc Scanavin, élu CSE ; Annick Antoni, élue CSE ; Franck Robillard, délégué syndical central de FSE, qui travaille à Messei.© DR

Pour une entreprise telle que Forvia (ex-Faurecia), équipementier automobile qui emploie 1 400 salariés en France, la fin des moteurs thermiques implique forcément une remise en question majeure. D’ailleurs, dès 2019, la direction a décidé de miser sur l’hydrogène – ou plus exactement sur le dihydrogène (H2), présenté comme la molécule qui va révolutionner le monde énergétique de demain. Elle a choisi de faire de son site de Bavans (Doubs/Bourgogne-Franche-Comté,…

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