Le Pacte du pouvoir de vivre, ou l’art de transformer l’indignation en revendications abonné

iconeExtrait de l’hebdo n°3830

En binôme, Claire Thoury, présidente du Mouvement associatif, et Christophe Robert, directeur général de la Fondation Abbé Pierre et porte-parole du Pacte du pouvoir de vivre, ont présenté le travail déjà accompli et les chantiers à venir de cette alliance inédite. Une intervention vivifiante et particulièrement appréciée des congressistes.

Par Claire Nillus— Publié le 16/06/2022 à 06h00 et mis à jour le 06/09/2023 à 13h22

Christophe Robert, directeur général de la Fondation Abbé Pierre, et Claire Thoury, présidente du Mouvement associatif.
Christophe Robert, directeur général de la Fondation Abbé Pierre, et Claire Thoury, présidente du Mouvement associatif.© Vincent Jarousseau

« Depuis trois ans, il s’est passé quelque chose dans la société civile », a martelé Christophe Robert. L’alliance d’associations de tous horizons, actrices majeures dans la protection de l’environnement, la lutte contre la pauvreté, le soutien aux migrants, au monde étudiant, au monde du travail, associations de l’éducation populaire, de la citoyenneté, de l’économie sociale et solidaire et de la mutualité constitue désormais « la colonne vertébrale » d’un projet « qui part du réel et fait converger des questions sociales, environnementales et démocratiques ».

Né en 2019 d’une initiative de la CFDT, le Pacte du pouvoir de vivre est désormais inscrit dans le paysage politique, en réponse à des crises « qui se superposent et s’entretiennent » : creusement des inégalités et hausse de la pauvreté, dérèglement du climat et perte de biodiversité, défiance envers les élus et les institutions.

Tandis que la crise des gilets jaunes cristallisait la colère vis-à-vis du gouvernement sans arriver à se donner…

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