Extrait du magazine n°513
Dans l’usine Liot d’Annezin, près de Béthune (Pas-de-Calais/Hauts-de-France), où travaillent 80 salariés, 2 millions d’œufs sont quotidiennement cassés et transformés ! De gigantesques camions chargés de centaines de palettes font chaque jour le trajet entre les élevages, disséminés dans toute la France, et l’usine.
Liot (filiale du groupe italien Eurovo) possède en propre vingt-cinq élevages de poules (chaque élevage compte cent mille poules), auxquels s’ajoutent dix élevages sous contrat, et achète des d’œufs supplémentaires en fonction des besoins.
Car, des délicieux macarons au flan pâtissier pour lesquels vous avez craqué chez le traiteur, de la mayonnaise aux crèmes glacées des supermarchés… Les œufs sont partout. La demande est en forte hausse, que ce soit de la part des industries de l’agroalimentaire, de la restauration hors domicile ou du secteur de la nutrition sportive (les blancs d’œufs sont riches en protéines).
Si vous pouvez savourer votre brioche du matin ou vos pâtes aux œufs au déjeuner ou au dîner, c’est aussi grâce au travail de ces salariés, dont les conditions de travail s’avèrent particulièrement pénibles. CFDT Magazine est allé à leur rencontre.













