Quand on en vient à sacrifier l’essentiel abonné

iconeExtrait de l’hebdo n°3869

Par Luc Mathieu— Publié le 11/04/2023 à 15h03 et mis à jour le 10/04/2024 à 02h00

Luc Mathieu, secrétaire national
Luc Mathieu, secrétaire national© Cyril Entzmann

On connaissait les conséquences de l’inflation et de la hausse des prix de l’alimentation sur les ménages, poussant les plus modestes à adapter leurs achats et prioriser leurs dépenses. Après la hausse des prix de l’énergie, que ce soit l’électricité, le gaz ou l’essence, l’inflation alimentaire (bien plus élevée que l’inflation générale) pousse désormais nombre d’entre eux à sacrifier les produits qui répondent à des besoins essentiels. L’étude Ifop sur la précarité alimentaire publiée ce week-end vient nous le rappeler de manière cruelle : un peu plus de la moitié des 30 % de Français les plus précaires assurent avoir dû réduire les portions, 42 % ont supprimé un repas quotidien. Une réalité intolérable.

Alors que l’attention se porte actuellement sur la mobilisation sociale contre la réforme des retraites, il ne faudrait pas oublier des sujets cruciaux et promesses faites au plus fort de la crise sanitaire. Le chèque alimentaire, quelle que soit sa forme ou son appellation, doit être…

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