Ne plus perdre sa vie à la gagner abonné

iconeExtrait de l’hebdo n°3797

Par Catherine Pinchaut— Publié le 02/11/2021 à 13h00 et mis à jour le 02/11/2022 à 02h47

Catherine Pinchaut, secrétaire nationale
Catherine Pinchaut, secrétaire nationale© Virginie de Galzain

Le 25 octobre, un intérimaire âgé de 18 ans mourait à la suite d’un accident du travail dans un abattoir breton. Ce drame vient cruellement nous rappeler qu’en France, en 2021, on meurt encore au travail. Certes, les statistiques indiquent une baisse du nombre d’accidents du travail dans notre pays, ce dont nous ne pouvons que nous réjouir. Mais le nombre de décès consécutifs à ces accidents, lui, ne baisse plus depuis une dizaine d’années. En 2020, la France comptait 540 morts au travail. Combien ont fait la Une de la presse? Bien trop peu, hélas!

Ce nombre, il nous faut pourtant le rappeler sans cesse et ne plus le passer sous silence. Car, à dire vrai, une majorité de ces décès sont, ou doivent être, évitables : les principales victimes sont des jeunes, des intérimaires, des travailleurs détachés, le plus souvent avec moins d’un an d’ancienneté. C’est donc dans les toutes premières semaines de l’arrivée dans l’entreprise que l’accent doit être mis sur la sensibilisation aux risques du…

Pour continuer de lire cet article, vous devez être abonné.

s'abonner

Déjà abonné ? Connectez-vous