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Extrait de l'hebdo n°3923
À la suite des émeutes et de la crise sociale et politique qui secouent le territoire néo-calédonien, les syndicalistes demandent des mesures d’urgence afin de maintenir le pouvoir d’achat, la mise en place d’un plan de reconstruction pour l’emploi et la création d’une cellule de gestion de crise.

Quelque 500 entreprises partiellement ou totalement détruites, 7 000 emplois directs et indirects perdus et une facture estimée à ce jour à un milliard d’euros : voilà un premier bilan des conséquences de la vague de violence qui a déferlé sur le Caillou depuis le vote du projet de loi réformant le corps électoral calédonien par l’Assemblée nationale, le 17 mai dernier. « On estime par ailleurs à 15 000 le nombre de…