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Extrait de l’hebdo n°3863
Le 21 février, l’intersyndicale a appelé à faire du 7 mars une “journée morte” contre la réforme des retraites.

Réunies en intersyndicale le mardi 21 février au siège de la CGT, à Montreuil, la CFDT, la CFE-CGC, la CGT, la CFTC, FO, la FSU, Solidaires, l’Unsa et l’ensemble des organisations de jeunesse ont, sans surprise, confirmé que « le 7 mars doit être une véritable journée morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études, les transports… », pour s’opposer à la réforme injuste et brutale des retraites portée par le gouvernement.
En effet, alors que « l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays » et qu’« en complément de ces manifestations, c’est plus d’un million de personnes qui ont signé et diffusent la pétition en ligne proposée par les organisations syndicales », note le communiqué commun, « le gouvernement et le président de la République restent sourds et dégradent la cohésion sociale du pays en refusant toujours de retirer ce projet injuste ».
“Monter d’un cran”
Concrètement, l’intersyndicale appelle « les travailleurs et les travailleuses à participer massivement aux manifestations et à se déclarer en grève » le 7 mars. Et afin de préparer au mieux cette mobilisation qui s’annonce massive, les organisations syndicales « organisent partout régulièrement de nombreuses initiatives publiques sur les lieux de vie et appellent la population à y participer » ; elles « interpellent localement les parlementaires sur la base du courrier commun qui leur a été adressé pour qu’ils votent contre cette réforme ».
Comme le résume le secrétaire national de la CFDT Yvan Ricordeau, « le 7 mars doit être la journée majeure de la contestation, bien au-delà du 31 janvier. Il y a un consensus entre nous pour monter d’un cran ! Et en ce qui concerne la suite du mouvement, l’intersyndicale verra le moment venu ».