Extrait du magazine n°476
À Plouzané et Argenton (Finistère), l’huître creuse est étudiée sous tous ses aspects par les chercheurs de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) – un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic), qui compte vingt-cinq sites répartis sur l’ensemble du territoire national.
Dans leurs laboratoires, ils tentent d’anticiper l’impact de l’activité humaine sur l’écosystème marin et sur le développement de ce mollusque prisé des amateurs de fruits de mer. Hausse de l’acidité des eaux avec les effets du réchauffement climatique, accumulation des microfibres de textile ou des microplastiques dans les fonds marins, les bouleversements sont multiples. « Urbanisation, pêche, agriculture, activité industrielle…
Nous voulons comprendre ce qui se joue dans les mers et les océans afin d’en réduire les impacts », explique Arnaud Huvet, biologiste marin chargé de recherche à l’Ifremer, qui travaille sur le projet européen Preventing Plastic Pollution. « Résultats à l’appui, nous voulons proposer des solutions pour définir des alternatives crédibles afin de transformer les comportements des acteurs et protéger la faune et la flore marines. »









