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Extrait de l'hebdo n°3978

Marylise Léon rappelle – dans une tribune cosignée avec Sophie Binet et des responsables d’organisations féministes – que « quand un gouvernement coupe dans les budgets, les femmes sont les premières à en payer le prix ». Dans Libération, les signataires pointent notamment « l’affaiblissement des services publics [qui] frappe deux fois les femmes : comme agentes et comme usagères. Les métiers de la santé, de l’éducation, du social, du soin, de la culture sont massivement féminisés, parfois précaires, souvent sous-valorisés avec des conditions de travail qui se dégradent réforme après réforme ». Et d’ajouter : « Le gel de la revalorisation des aides sociales, des minima sociaux, des revenus concernent majoritairement les femmes, notamment les mères isolées. »
Appel à se mobiliser le jeudi 18 septembre
Les exemples forts mis en avant par les signataires confirment que « les réductions budgétaires ne sont pas neutres, elles sont souvent sexistes. Elles touchent plus fortement les femmes : dans leurs droits, dans leur travail, dans leur vie quotidienne. Elles creusent les inégalités et fragilisent la lutte contre les violences sexistes et sexuelles ». C’est pourquoi les signataires de la tribune appellent à la mobilisation du 18 septembre, tant « aucune société juste ne peut se construire au détriment des femmes ».