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Extrait de l'hebdo n°3973

Les membres de CSE (Comité social et économique), élus pour quatre ans, verront leurs fonctions prendre fin par « le décès, la démission, la rupture du contrat de travail [ou] la perte des conditions requises pour être éligible » : telle est la nouvelle formulation de l’article du projet de loi transposant les ANI1 relatifs à l’emploi des salariés expérimentés et à l’évolution du dialogue social votés en première lecture par l’Assemblée nationale le 3 juillet dernier.
Exit, donc, la limitation à trois mandats successifs, qui polluait la vie des élus CSE depuis les ordonnances travail de 2017… « C’est un soulagement pour des milliers d’élus qui étaient confrontés à des problèmes de renouvellement et une victoire pour les organisations syndicales représentatives, qui réclamaient unanimement son abrogation depuis des années », a réagi la CFDT par la voix de son secrétaire national Fabien Guimbretière. Bien que le texte doive encore passer en CMP2, il devrait être définitivement adopté par le Parlement avant la pause estivale, le 11 juillet prochain.
Une négociation à venir au sujet des parcours syndicaux
Dans la toute dernière ligne droite de la négociation flash de l’automne 2024 sur l’emploi des seniors et l’assurance chômage, les partenaires sociaux avaient ajouté, à la surprise générale, un troisième accord portant sur l’évolution du dialogue social. On y trouvait – outre la suppression de la limitation des trois mandats successifs des représentants du personnel – l’engagement des parties prenantes à ouvrir en 2025 une négociation relative à la valorisation des parcours syndicaux.