“La protection sociale que nous voulons”, manifeste CFDT

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icone Extrait de l'hebdo n°3977

La CFDT réaffirme la pertinence et la force de notre modèle social dans un manifeste intitulé “Un modèle de progrès social – La protection sociale que nous voulons”. Il est destiné à être diffusé le plus largement possible !

Par Jérôme CitronPublié le 10/09/2025 à 12h00

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© InfoCom CFDT

Alors que la France fête cette année les 80 ans de la Sécurité sociale, cette dernière n’a jamais été aussi attaquée. Trop chère, trop généreuse, dépassée… : les nombreuses critiques sont assenées par les franges les plus libérales de la société comme par le patronat, qui ne cesse de dénoncer le poids des charges sociales. Face à ce tir de barrage, la CFDT a décidé de s’engager dans cette bataille culturelle et a tenu à réaffirmer la pertinence et la modernité de notre modèle en publiant un manifeste intitulé « La protection sociale que nous voulons ». « À travers ce document, la CFDT entend ouvrir un débat sur ce qu’est le modèle social français, sa pertinence et ce en quoi il doit évoluer », explique la secrétaire nationale Jocelyne Cabanal.

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© InfoCom CFDT

Un modèle de progrès social à défendre

Ce document de référence a vocation à circuler le plus largement possible, en interne comme en externe de la CFDT. Il est découpé en quatre parties. La première rappelle les grands principes de notre modèle social, son histoire et sa richesse. La deuxième porte un diagnostic sur la situation actuelle, ses forces et ses faiblesses. La troisième décrit les risques qui pèsent sur notre modèle social (l’individualisation, la préférence nationale, l’étatisation, etc.). Enfin, la quatrième partie expose les douze principes vus comme autant de piliers défendus par la CFDT et qui doivent guider toute réflexion concernant notre modèle social.

À propos de l'auteur

Jérôme Citron
rédacteur en chef adjoint de CFDT Magazine

« Avec ce document, nous montrons qu’il est possible de tenir un discours réaliste, constructif et prospectif sur notre modèle social dans une période à la fois compliquée politiquement et marquée par une très forte dégradation des comptes sociaux », souligne Jocelyne Cabanal.