Extrait de l'hebdo n°3928
Conséquence du changement climatique, la canicule rejoint enfin la liste des intempéries reconnues en France comme un motif de chômage technique des ouvriers du bâtiment, ce qui ouvre la voie à des indemnisations en cas d’arrêt de chantier.

Un décret publié le 28 juin 2024 ajoute la canicule à la liste des conditions atmosphériques (neige, verglas, etc.) ouvrant droit au régime spécifique de « chômage intempéries » géré par le réseau congés intempéries BTP. Proche du chômage partiel, ce dispositif a été créé par le secteur du bâtiment et des travaux publics à la fin des années 1940 afin de minimiser les frais en cas d’arrêt des chantiers lorsque les conditions météorologiques « rendent dangereux ou impossible l’accomplissement du travail eu égard à la santé…