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Extrait de l’hebdo n°3807

La vente de 89 % des parts du quotidien marseillais La Provence – dans le cadre de la liquidation du Groupe Bernard Tapie – inquiète très fortement l’intersyndicale dont fait partie la CFDT. Alors que le sort des 650 salariés de la rédaction (dont 180 journalistes), des fonctions support, du portage de journaux, de la régie, etc., est en suspens, la justice, sur fond de bataille judiciaire entre les deux repreneurs potentiels concurrents, refuse d’étudier leurs offres, remises il y a plus d’un mois.
« Les salariés ont très peur de se trouver otages d’une querelle juridique entre ces deux investisseurs », assure la représentante CFDT Marie-Cécile Bérenger. C’est pourquoi l’intersyndicale demande que le comité social et économique (CSE) puisse avoir accès aux offres, en dépit des procédures en cours, de façon à pouvoir peser dans le choix du meilleur projet de reprise… dans l’intérêt des salariés.