Pour la première fois depuis son élection, Emmanuel Macron recevait l’ensemble des partenaires sociaux à l’Élysée.

Y aura-t-il un avant et un après 17 juillet ? Passé un an de présidence et des réformes menées tambour battant, avec un indéniable problème de méthode, les partenaires sociaux réunis à l’Élysée pour un minisommet social qui ne dit pas son nom ont en tout cas noté « une volonté de revenir, selon les termes du président de la République, à une “République contractuelle”, et à une forme de dialogue entre organisations syndicales et patronales », comme le résumait Laurent Berger.
L’invitation avait été lancée début juillet, à la veille de la rencontre des numéros un des organisations syndicales et patronales au Conseil économique, social et environnemental (Cese), dans le souci de « jeter les bases d’un contrat social, celui du siècle qui s’ouvre », avait annoncé Emmanuel Macron devant le Congrès la semaine dernière. Durant trois heures, les échanges ont majoritairement porté sur les grandes réformes des mois à venir, retraites et assurance-chômage en tête. Sur ce dernier point, le Président souhaite en effet que les partenaires sociaux rouvrent les négociations – alors même que l’accord du 22 février dernier n’a pas encore trouvé sa traduction législative.
"Ce n’est pas à moi de dire si il y a inflexion mais le discours tenu aujourd’hui marque la volonté de passer à une 2e année du quinquennat ou le #dialoguesocial est remis en avant."@CfdtBerger à sortie de l’@Elysee avec une rencontre qu’il qualifie de "utile" avec #Macron. pic.twitter.com/8ho4ZXqlYu
— Syndicalisme Hebdo (@SH_CFDT) 17 juillet 2018
Rendez-vous en septembre
Ce…