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Extrait de l’hebdo n°3837
Le 4 juillet, la direction du groupe a annoncé un plan de sauvegarde de l’emploi ; 40 % des emplois sont menacés sur le site d’Huningue (Haut-Rhin), et l’espace Weleda, à Paris, devrait fermer. Une décision que dénoncent la section et la FCE-CFDT.

Une annonce extrêmement violente et brutale. Et un choc pour les 327 salariés de cette entreprise d’Huningue spécialisée dans la production et la distribution de produits pharmaceutiques et cosmétiques. « La direction n’a pas su anticiper les conséquences néfastes du déremboursement de l’homéopathie par la Sécurité sociale, et cela malgré les nombreuses alertes lancées par la CFDT, pointe la FCE-CFDT et le Syndicat chimie-énergie d’Alsace. Il s’agit d’une décision catastrophique pour les salariés et l’emploi, et il n’est pas certain qu’elle soit bénéfique pour l’avenir économique de l’entreprise. »
Quelle stratégie industrielle ?
Bien que sous le choc, la section se mobilise et met la pression sur sa direction. Un débrayage était organisé le 7 juillet, entraînant largement les personnels. « Nous sommes sur le pied de guerre, s’exclame Marie-Christine Lebreton, secrétaire de la section. On fera tout pour sauvegarder un maximum d’emplois et limiter la casse. » Un message qu’elle a martelé lors du dernier CSE extraordinaire qui s’est tenu le 11 juillet. Et qu’elle portera lors des prochaines instances.
Les salariés sont par ailleurs de nouveau appelés à se mobiliser dès septembre pour défendre l’emploi sur le site. « Nous demandons à la direction de Weleda de présenter une stratégie industrielle prenant en compte l’intérêt des salariés, insiste la FCE-CFDT. Les acteurs publics doivent assumer leurs responsabilités en soutenant le maintien d’une activité industrielle sur le site d’Huningue pour assurer ainsi un avenir aux salariés de cette entreprise. »