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Extrait de l'hebdo n°3967
Réunis pour la deuxième séance de négociation (sur les six programmées), lundi 26 mai, les partenaires sociaux ont examiné le diagnostic réalisé par le ministère du Travail sur les principaux dispositifs permettant aux salariés de se reconvertir.

Comme prévu, la deuxième séance de négociation sur les reconversions professionnelles, qui s’est tenue le 26 mai, aura été plutôt rapide et sans grand débat. « Cette séance n’aura pas pour autant été inutile. Elle a permis de nous rafraîchir la mémoire et de nous donner quelques nouveaux chiffres mis à jour, mais il n’y avait pas de surprise. Nous connaissons tous bien le sujet », résume un participant. La CFDT retient toutefois trois grands enseignements de cette présentation du diagnostic par le ministère du Travail.
Le premier est la nécessité d’améliorer la lisibilité du système, aussi bien pour les travailleurs que pour les entreprises, afin d’en faire un vrai droit. Les enquêtes montrent que les personnes qui souhaitent se reconvertir ne se sont clairement pas approprié les outils qui sont à leur disposition.
Deuxième enseignement, qui découle du premier : il est nécessaire de réfléchir à un meilleur accompagnement afin de répondre réellement aux besoins des salariés et des entreprises.
Le troisième enseignement, enfin, est de réfléchir à une approche territoriale. Les travailleurs qui souhaitent se reconvertir, ou qui ont besoin de se reconvertir, souhaitent souvent le faire dans leur région. Autrement dit, au moment de se reconvertir, l’aspect géographique compte davantage que l’aspect métier. Or le monde de la formation professionnelle fonctionne traditionnellement par branches professionnelles. Selon la CFDT, cet aspect est donc un point d’attention à retenir.
Quatre séances d’ici à la mi-juin
Cette séance consacrée au diagnostic n’a guère laissé de place aux échanges entre les équipes de négociation. Les discussions dures vont commencer mercredi 28 mai. Lors de cette troisième rencontre, chacune des organisations doit présenter des propositions afin que le patronat rédige un premier texte martyr pour la quatrième séance, qui se tiendra lundi 2 juin. Il ne restera alors plus que deux réunions, les 12 et 16 juin, pour aboutir. Un vrai sprint, afin que, si un accord est trouvé, il soit repris dans une loi dès l’été 2025.