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Gratuité des transports en commun

Vanessa Delevoye, responsable de l’innovation urbaine à l’Agur (Agence d’urbanisme Flandre-Dunkerque).

Par Claire Nillus— Publié le 10/01/2022 à 15h47 et mis à jour le 10/01/2023 à 02h46

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© REA

« La gratuité n’est pas une solution pour tous les réseaux mais, dans certaines villes comme à Dunkerque, cela peut extrêmement bien fonctionner. Dunkerque n’est pas un cas particulier, c’est simplement une ville qui s’est donné les moyens que cela marche.

Pour passer d’un système vieillissant, qui ne répondait plus aux besoins, à un réseau rénové et gratuit, il a fallu faire un choix politique, celui d’imputer un budget à ce projet-là plutôt qu’à un autre.

Avant la gratuité, les transports en commun dunkerquois étaient à 90 % financés par l’impôt, à 10 % par la billetterie. Et tous ces bus vides coûtaient cher aux contribuables ! D’autant que la tarification solidaire était très développée mais inefficace…

La gratuité a permis de remplir les bus. Elle a été…

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