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iconeExtrait de l’hebdo n°3922

Par Marylise Léon— Publié le 04/06/2024 à 12h00

Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT.
Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT.© Joseph Melin

À propos de l'auteur

Marylise Léon
secrétaire générale de la CFDT

Sombre semaine pour la CFDT. L’un des nôtres nous a quittés. Après de courageux mois de combat contre la maladie, notre camarade et ami Philippe Portier s’en est allé. Au-delà de notre chagrin et de cette immense tristesse, que chacun et chacune d’entre nous à la CFDT garde précieusement en mémoire tout ce que Philippe a apporté.

Philippe était un grand responsable syndical. Avec ses trente années de compagnonnage avec la CFDT, des centaines de militants et militantes ont eu la chance de croiser sa route. Successivement dans sa section, son syndicat, l’Union Mines Métaux Ain 2 Savoie, la FGMM puis la Confédération, Philippe avait un maître mot, l’écoute. Une écoute attentive et bienveillante qui nourrissait sa réflexion. Toujours partir de ce qu’attendent les travailleurs pour les associer aux décisions. Une solide boussole humaniste, une intuition redoutable et une forte capacité à prendre du recul : telles étaient les forces de Philippe.

Des forces qu’il mettait au service du collectif pour inlassablement défendre l’industrie. L’industrie du futur, celle qui intègre et s’adapte aux enjeux environnementaux. Philippe était également un fervent défenseur du dialogue social et un militant convaincu des enjeux de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Son attention aux autres, sa simplicité et son humilité nous ont toutes et tous profondément marqués. Car outre le fait qu’il fut un grand responsable syndical, Philippe était rassembleur et un excellent camarade. Il aimait le partage et les moments conviviaux. Il aimait l’humour et le maniait avec finesse.

Philippe était un battant. Il l’a démontré tout au long de sa vie syndicale. Mais il est des combats plus difficiles que d’autres. Entouré de ses proches et ayant reçu tout notre soutien, Philippe se sera bagarré jusqu’au bout.

Merci l’ami !