Les retraités se mobilisent le 4 octobre pour le pouvoir d’achat abonné

« C’est une rupture des engagements entre les citoyens et l’État et une remise en cause du contrat de travail, qui repose sur un système contributif et solidaire. » Dominique Fabre dit ainsi l’exaspération des retraités. Et la secrétaire générale de la CFDT-Retraités de poursuivre : « La sous-indexation des pensions, ça ne passe pas ! » 

Par Didier BlainPublié le 27/09/2018 à 11h50

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L’annonce par le Premier ministre d’une revalorisation des retraites limitée à 0,3 % en 2019 et 2020 est d’autant plus « inacceptable » qu’elle vient après une année 2018 blanche, où l’inflation devrait se situer autour de 1,8 % !
Selon les calculs de l’Union confédérale des retraités (UCR), « pour une pension moyenne mensuelle nette de 1 376 euros, la perte due à la non-indexation sera de 248 euros par an, à laquelle s’ajoute une perte annuelle de 305 euros due à la hausse de la CSG, soit une perte de 553 euros par an ». Quant à l’annonce par Bercy d’exempter 300 000 retraités supplémentaires de CSG cette année, « il s’agit là d’une simple régularisation. C’est une mesure de justice qui concerne des retraités dont la pension n’atteint pas le plafond mais qui le dépasse parce qu’ils sont en couple. Nous avions d’ailleurs signalé cette erreur à l’époque ».

En peu d’années, les retraités ont connu la fiscalisation de la majoration de pensions pour enfants, la suppression de la demi-part des personnes seules, la hausse de la CSG sans contrepartie percutant la…

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