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Dès le 7 octobre, la CFDT a condamné l’attaque terroriste du Hamas, ne pouvant accepter « que des juifs soient visés parce que juifs et se sentent menacés et agressés, comme elle ne l’admettra jamais pour quiconque, quelle que soit sa religion », réaffirme la commission exécutive de la Confédération dans un communiqué daté du 9 novembre.
Un positionnement historique de la CFDT
Dans son histoire, « la CFDT s’est toujours soulevée contre l’antisémitisme et toutes les formes de discriminations et de ségrégation de populations en raison de leur religion ou de leur origine ». Et face à la résurgence et l’exacerbation de l’antisémitisme depuis le 7 octobre dernier, elle « invite l’ensemble des citoyens à participer à la marche contre l’antisémitisme à l’appel du président du Sénat et de la présidente de l’Assemblée nationale, le dimanche 12 novembre ».
Dans cette période de crispation et de fracturation de la société, qui nécessite de l’apaisement et de la concorde, « elle le fait en tant qu’organisation syndicale, à bonne distance de tout parti politique et en dénonçant la volonté de participation des partis d’extrême droite ». Car la commission exécutive l’affirme : elle « continuera de se battre contre tous les fondamentalismes et tous les extrémismes, notamment l’extrême droite, qui, fidèle à son histoire, fonde son action politique sur le rejet des différences ».