Le message lancé par la Confédération aux cinquante responsables Europe des unions régionales interprofessionnelles et fédérations réunies à l’occasion du coup d’envoi de la campagne CFDT des élections européennes est clair. « Maintenant, il faut y aller ».

« Maintenant, il faut y aller », plaide le secrétaire national Yvan Ricordeau, tout en pointant les sujets d’inquiétude, nombreux, qui entourent les futures élections : le détricotage des régulations multilatérales, la gestion calamiteuse de la crise migratoire, la persistance de fractures sociales et territoriales, etc. Mais la CFDT ne voit pas tout en noir : « Le socle européen des droits sociaux, le renforcement du système bancaire, la mise en place d’une Autorité européenne du travail, les avancées sur l’équilibre vie privée-vie professionnelle constituent des progrès sociaux importants. »
Six défis qui conditionnent l’avenir de l’Europe
Dans cette bataille qui s’annonce rude tant la montée des populismes fait peser des incertitudes sur l’avenir de l’Union européenne, la CFDT entend prendre toute sa part, « même si elle ne sera pas comptable du résultat de ces élections politiques ». Dans les semaines à venir, l’organisation va multiplier les débats en interne sur les questions européennes autour de six grands défis qu’elle a identifiés, et auxquels devra faire face l’Union dans la prochaine mandature : un…