Baby-foot, sieste ou coach bien-être : les entreprises promettent le bonheur au travail à leurs salariés. Effet de mode ou véritable rupture ?

La quête du bonheur
Le bonheur au travail est le nouveau mantra des entreprises. Une tendance qui prête parfois à sourire, mais semble répondre à une attente des salariés. Car, derrière le concept, c’est bien la qualité de vie et le sens du travail qui sont en jeu.
La mode nous vient des États-Unis, comme souvent. Les Google et autres fleurons californiens ne promettent rien de moins que le bonheur au travail, grâce à l’avènement du happy [heureux], du fun [amusant] et du cool. Un salarié heureux est plus créatif, plus productif et donc plus rentable, explique benoîtement la littérature managériale, abondante sur le sujet. À LIRE ICI
Ces boîtes qui ont testé…
Chez Accenture, le concept de bonheur au travail se décline dans toute l’entreprise.
Le bonheur au travail ? Accenture fait beaucoup plus que cela ! Cette entreprise américaine spécialisée dans le conseil affiche un projet « truly human » (réellement humain), axé sur des fondamentaux dont l’égalité professionnelle femmes-hommes, la diversité et le bien-être de ses collaborateurs. A LIRE ICI
LAURENCE VANHÉE : “ON NOUS CONSIDÉRAIT COMME DES SORCIERS”
DRH au ministère de la Sécurité sociale belge de 2009 à 2013, Laurence Vanhée a bouleversé les règles du management avec une idée en tête, instiller la culture du bonheur dans un organisme alors en pleine transformation. A LIRE ICI
L’entreprise libérée et ses limites
En 2007, la biscuiterie Poult a transformé son organisation de travail. Elle a choisi de devenir une « entreprise libérée ». Un modèle censé favoriser l’épanouissement des salariés, en renforçant leur autonomie et en limitant les hiérarchies. A LIRE ICI
Le syndicalisme à la manœuvre
Dans le Morbihan, le syndicat CFDT des collectivités territoriales fait du bonheur un axe fort de sa politique. Une démarche nouvelle qui bouscule les habitudes. A LIRE ICI