Dans les hôtels-cafés-restaurants, le dialogue social revient de loin abonné

Les accords se sont multipliés après la pandémie de Covid en faveur des salariés de l’hôtellerie-restauration. Salaires, formation, santé… Il y avait urgence après plusieurs années de disette.

Par Fabrice DedieuPublié le 22/11/2024 à 12h58

En septembre 2024, organisations syndicales et patronales ont formalisé un accord relatif à la formation. Le secteur a besoin de 100 000 personnes qualifiées par année, alors qu’il n’y a que 50 000 nouveaux formés.
En septembre 2024, organisations syndicales et patronales ont formalisé un accord relatif à la formation. Le secteur a besoin de 100 000 personnes qualifiées par année, alors qu’il n’y a que 50 000 nouveaux formés.© REA

« Il a fallu le Covid pour que les organisations patronales se bougent.» Stéphanie Dayan, secrétaire nationale de la Fédération CFDT des Services chargée de la branche des hôtels-cafés-restaurants, se souvient d’un temps pas si lointain où il ne se passait pas grand-chose lors des négociations. Pourtant, dans ce secteur, 84% des entreprises sont des TPE et elles emploient la moitié des salariés de la branche, soit environ 380000 personnes. La branche est donc un échelon crucial pour améliorer les conditions de travail et les salaires de ces travailleurs.

«Après le confinement, les employeurs se sont rendu compte que de…

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