Dans un échange sur à la transition juste, le secrétaire général de la CFDT appelle à lier réponses structurelles et mesures concrètes pour les travailleurs, en mobilisant l’ensemble des acteurs.

Comment parvenir à un nouveau paysage économique socialement durable? Avec quels moyens ? Quels acteurs, sociaux ou autres, devons-nous mobiliser ? Ces questions – qui ont trouvé un écho en France avec le Pacte du pouvoir de vivre – ont été évoquées en présence de Laurent Berger dans une rencontre organisée en marge des travaux du congrès par l’Institut syndical européen ETUI. « Il y a 20 ans, la question environnementale était une préoccupation sociétale, lointaine, admet le secrétaire général de la CFDT. Aujourd’hui, les travailleurs sont impactés quotidiennement par cet enjeu, qui consiste à concilier la fin du monde avec la fin du mois, et nous oblige à allier réponses structurelles et solutions concrètes pour les travailleurs ». En France, 19 organisations syndicales et environnementales ont signé début mars un manifeste de 66 propositions pour répondre à l’urgence sociale et écologique. A l’heure de sa déclinaison concrète dans les territoires, ici à Vienne, l’idée d’un pacte social et écologique plaît.
Dans les échanges, la fiscalité, les investissements et les politiques énergétiques arrivent en tête des pistes sollicitées par les participants au débat pour parvenir à une transition juste. Quant aux acteurs à mobiliser, les principaux choix penchent plutôt pour l’Etat, le…