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Alstom Crespin: Les vendredis de la colère abonné

iconeExtrait du magazine n°492

Depuis leur rachat par Alstom en 2021, les salariés de l’usine d’assemblage de trains de Crespin (Nord) dénoncent une absence totale de dialogue social. Pour forcer la direction à revenir autour de la table des discussions, la CFDT a institué les « vendredis de la colère » : une grève hebdomadaire particulièrement suivie par les ouvriers de production depuis près de deux ans.

Par Jérôme Citron— Publié le 22/04/2023 à 07h58 et mis à jour le 21/04/2024 à 02h00

Réunion des ouvriers de l'usine d'assemblage des trains rachetée par d'Alstom à Crespin (Nord). Depuis deux ans ils organisent une grève hebdomadaire pour dénoncer l'absence de dialogue social.
Réunion des ouvriers de l'usine d'assemblage des trains rachetée par d'Alstom à Crespin (Nord). Depuis deux ans ils organisent une grève hebdomadaire pour dénoncer l'absence de dialogue social.© HEIC

En colère, énervés, affligés mais toujours aussi combatifs. Les élus CFDT d’Alstom Crespin n’ont pas l’intention de lâcher le morceau. Depuis deux ans, ils se battent, d’abord en intersyndicale puis seuls, pour se faire entendre d’une direction sourde à toutes les formes de revendications. «Nous sommes pourtant à la CFDT. Nous avons la culture du dialogue et de la proposition, mais rien n’y a fait jusqu’à présent, résume Pascal…

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