[Vidéo] Retraites complémentaires : Ce que contient l'accord abonné

Les partenaires sociaux ont mis un point final au projet d’accord Agirc-Arrco. Les retraités auront la garantie pendant quatre ans de ne pas perdre en pouvoir d’achat sur la partie complémentaire de leur retraite.
Le 14 mai 2019, le Bureau national de la CFDT a décidé à l'unanimité de signer cet accord.

Par La rédactionPublié le 14/05/2019 à 14h13

image

Vendredi 10 mai, après trois séances de négociation, les partenaires sociaux ont mis la touche finale à un projet d’accord pour la période 2019-2022 censé déterminer les règles du régime de retraites complémentaires des salariés du privé (Agirc-Arrco). Après quatre années d’efforts demandés aux salariés et aux retraités, l’heure est au retour à meilleure fortune. La bonne santé économique du régime permet en effet de revenir à des règles à la fois plus simples et plus avantageuses. La valeur d’achat du point va ainsi évoluer chaque année (de 2019 à 2022) comme l’évolution des salaires. Il n’y aura plus de mécanisme pour renchérir le coût d’acquisition des points. La valeur de service du point (c’est-à-dire la valeur du point au moment de prendre sa retraite et pendant toute la durée de celle-ci) évoluera, quant à elle, en fonction des prix. Autrement dit, les retraités auront la garantie, pendant quatre ans, de ne pas perdre en pouvoir d’achat sur la partie complémentaire de leur retraite. Une bonne nouvelle quand, côté régime général, l’heure est plutôt au gel des pensions.

Le patronat inflexible sur le coefficient de solidarité

Seul bémol, le mécanisme de bonus-malus mis en place en 2015 et qui a commencé à s’appliquer en 2019, appelé coefficient de solidarité, continuera de s’appliquer. Les partenaires sociaux n’ont pas obtenu du Medef qu’il revienne sur sa position. Le patronat en a fait une position de principe, restant inflexible pendant toutes les discussions. La CFDT, qui revendiquait la suppression de ce dispositif (pour mémoire, il s’agit d’une décote de 10 % pendant trois ans qui s’annule si le salarié prolonge son activité d’une année), n’est pas parvenue à obtenir gain de cause. « En 2015, face à la dégradation des comptes du régime, le patronat avait obtenu la mise en place de ce coefficient de solidarité, rappelle Frédéric Sève, secrétaire national et chef de file CFDT…

Pour continuer de lire cet article, vous devez être abonné.

s'abonner

Déjà abonné ?  Connectez-vous