Pour vivre heureux, ne vivons pas cachés

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iconeExtrait de l’hebdo n°3878

Par Lydie Nicol— Publié le 13/06/2023 à 12h00

Lydie Nicol, secrétaire nationale
Lydie Nicol, secrétaire nationale© Cyril Entzmann

À propos de l'auteur

Lydie Nicol
Secrétaire nationale de la CFDT

Alors que nous célébrons cette année les dix ans du mariage pour tous – combat historique pour l’égalité des droits des personnes de même sexe, soutenu fièrement par la CFDT –, les actes LGBTphobes demeurent, malheureusement, toujours très présents et en augmentation dans la société. Le ministère de l’Intérieur notait ainsi une augmentation de 13 % de ces crimes et délits en 2022.

En 2023, être une personne LGBTQI+, c’est encore être exposé à une multitude de représentations et de stéréotypes. C’est subir l’ostracisme, les moqueries et les propos déplacés, les violences morales et/ou physiques. C’est être empêché dans ses droits les plus fondamentaux.

Dans un contexte où la sécurité des centres LGBTQI+ est remise en question par des attaques à l’explosif et où certains sportifs refusent de porter le drapeau arc-en-ciel, les militants CFDT continuent de faire vivre et rendre visibles les combats des personnes LGBTQI+ en participant, partout en France, aux marches des fiertés qui se déroulent durant ce mois de juin.

Par ces actions, la CFDT réaffirme son engagement à défendre l’égalité des droits de toutes et tous, quelles que soient leur orientation sexuelle et identité de genre. S’il y a de nouveaux droits à conquérir et des stéréotypes à combattre, c’est aujourd’hui particulièrement dans le cadre du travail qu’il nous faut concentrer nos efforts par l’action syndicale. 

Pour la CFDT, la lutte contre les discriminations doit être menée au plus près des travailleurs et des travailleuses, dans les entreprises et les administrations. C’est en ce sens que nous avons porté collectivement, lors du congrès de Lyon, la lutte contre les discriminations comme une priorité de notre projet. Cet engagement doit se traduire par de nouvelles pratiques syndicales sur l’ensemble du territoire, afin que chaque personne victime de discrimination puisse trouver un interlocuteur CFDT qui l’écoute et l’accompagne.

Certes, bien des militantes et militants le font déjà… mais nous devons amplifier le mouvement !