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Dans le cadre d’une journée de mobilisation mondiale “pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et un accès sans entrave à l’aide humanitaire”, cinq organisations syndicales appellent à participer, ce 14 juin, aux différentes manifestations qui vont se dérouler en France.
« [Nous dénonçons] la fuite en avant mortifère des autorités israéliennes et les exactions commises à Gaza. Les habitants de l’enclave palestinienne subissent des bombardements indiscriminés, des déplacements forcés et une famine imposée aux civils comme méthode de guerre, écrivent ensemble la CFDT, la CGT, l’Unsa, Solidaires et la FSU. Avec un sentiment d’impunité, le gouvernement israélien exprime, au fil des déclarations et sans complexe, des intentions génocidaires et entraîne Israël dans une faillite morale avec le silence complice d’une partie des décideurs et sous le regard impuissant de la communauté internationale. »
D’après l’Unicef (le fonds des Nations unies pour l’enfance), plus de 50 000 Palestiniens ont été tués, dont 15 000 enfants, depuis le 7 octobre 2023. Plus de 125 000 personnes ont par ailleurs été blessées, et parmi elles plus de 34 000 enfants. « Les survivants, eux, vivent un exode interminable. Ils sont 1,9 million à subir les nombreux ordres d’évacuation et les déplacements incessants », témoigne l’institution onusienne.
Vers la reconnaissance de l’État de Palestine ?
Ce week-end devrait être marqué par une multitude d’initiatives à travers le monde – y compris en Israël (dont une partie de la population ne cautionne pas la guerre injustifiable menée par ses dirigeants). En France, le quintette syndical français appelle à se mobiliser massivement le samedi 14 juin et à demander « un cessez-le-feu immédiat à Gaza et un accès sans entrave de l’aide humanitaire ». Une manifestation intersyndicale s’élancera à 14 heures (de la place de la République) à Paris.
Plus globalement, les organisations syndicales françaises exhortent les gouvernements français et des autres pays d’Europe à prendre leurs responsabilités ; elles appellent ainsi à la suspension de l’accord d’association Union européenne-Israël, à l’arrêt de la fourniture d’armes et de matériel militaire à Israël, à l’application de la résolution des Nations unies du 18 septembre 20241 et à la reconnaissance de l’État de Palestine. Une conférence mondiale doit d’ailleurs se tenir le 17 juin prochain à l’ONU, au cours de laquelle la France pourrait reconnaître l’État de Palestine.