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Extrait de l'hebdo n°3761
Ils n’en peuvent plus d’attendre et sont bien décidés à le faire savoir…

Dans les abattoirs comme dans le médico-social, la « deuxième ligne » attend toujours une reconnaissance à la juste valeur de la richesse qu’elle produit.© Frédéric Maigrot / RÉA
« Tout à coup, nous étions devenus d’utilité publique, même si les casseroles n’ont pas fait de bruit pour nous. La vérité, c’est que l’on nous a fait travailler plus sans gagner plus mais avec une énorme pression. Certains n’osaient plus toucher leurs proches de peur de les contaminer. Beaucoup ont craqué sous la pression », lâche Gabrielle Cherel, ouvrière de conditionnement chez JPA, une entreprise d’abattage.…