Paroles de travailleurs de la “deuxième ligne” abonné

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iconeExtrait de l’hebdo n°3761

Ils n’en peuvent plus d’attendre et sont bien décidés à le faire savoir…

Par Anne-Sophie Balle— Publié le 21/01/2021 à 11h19 et mis à jour le 02/06/2022 à 09h58

Dans les abattoirs comme dans le médico-social, la « deuxième ligne » attend toujours une reconnaissance à la juste valeur de la richesse qu’elle produit.
Dans les abattoirs comme dans le médico-social, la « deuxième ligne » attend toujours une reconnaissance à la juste valeur de la richesse qu’elle produit.© Frédéric Maigrot / RÉA

« Tout à coup, nous étions devenus d’utilité publique, même si les casseroles n’ont pas fait de bruit pour nous. La vérité, c’est que l’on nous a fait travailler plus sans gagner plus mais avec une énorme pression. Certains n’osaient plus toucher leurs proches de peur de les contaminer. Beaucoup ont craqué sous la pression », lâche Gabrielle Cherel, ouvrière de conditionnement chez JPA, une entreprise d’abattage.…

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