Extrait du magazine n°497
En septembre dernier, les associations lançaient un cri d’alarme sur les manques et besoins de l’aide alimentaire, provoquant un choc dans l’opinion publique. Les entreprises et les particuliers ont répondu dans l’urgence à cet appel, mais des réponses plus structurelles se font attendre.
1. Soit 60 % du revenu médian (1 837 euros, somme qui correspond au seuil de pauvreté monétaire).
2. Soit 40 % du revenu médian.
Aujourd’hui, en France, plus de 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 1 102 euros par mois1. Et 2 millions de personnes vivent dans l’extrême pauvreté, avec moins de 800 euros par mois 2. « À ce niveau, les personnes sont en rupture d’accès à l’alimentation, c’est-à-dire qu’elles ne peuvent pas choisir ce qu’elles mangent ni se préparer un repas », explique Frédérique Kaba, directrice…