« Il faut mettre la pression sur les employeurs publics pour imposer le télétravail », insiste Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques, au sortir de la visioconférence de suivi de la situation sanitaire entre les organisations syndicales et la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, ce jeudi 5 novembre
Alors que la circulaire relative à la continuité du Service public du 29 octobre précise que le présentiel doit être réduit au strict minimum et que le télétravail 5 jours sur 5 est la norme dès que cela est possible, des disparités flagrantes sont observées. Si dans les collectivités, les établissements et les administrations, une montée progressive du travail à distance est constatée, celle-ci se fait beaucoup trop lentement. « Ça créer de la confusion et cela envoie un message contradictoire aux agents, qui peut laisser à penser que l’urgence sanitaire n’est pas réelle », déplore Mylène Jacquot. En Bretagne et dans le Maine-et-Loire, le télétravail est ainsi systématiquement refusé aux encadrants des finances publiques. Dans les Landes, les agents cas contacts en attente de test sont sommés de venir travailler par leur hiérarchie. Plusieurs directions départementales de la protection des populations (DDPP) limitent celui-ci à un maximum de deux jours hebdomadaires, au ministère des armées, seuls 10% des agents sont en…