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Extrait de l'hebdo n°3975

Si l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique a progressé ces dix dernières années, les marges d’amélioration sont encore élevées. Aussi, la CFDT Fonctions publiques se satisfait-elle de voir apparaître dans l’accord de méthode transmis par la DGAFP1 aux organisations syndicales une ambition, à savoir la réduction des inégalités, et une trajectoire, atteindre l’égalité réelle en matière de rémunérations selon le principe « travail égal, salaire égal ». La feuille de route, bien que provisoire, l’énonce clairement : « La négociation aura pour objet de définir des mesures concrètes et évaluables pour repérer, corriger et éliminer les inégalités professionnelles. »
Aujourd’hui encore, à travail égal, salaires inégaux
Dans l’hospitalière, la territoriale ou la fonction publique d’État, les enjeux restent de taille puisque à compétences égales, on observe encore des différences de salaire allant jusqu’à 10,4 %. Et si les femmes constituent la majorité des effectifs (63 %), elles deviennent minoritaires à mesure que les salaires s’élèvent : elles sont 49 % parmi les 10 % les mieux rémunérés, et seulement 39 % parmi le 1 % le mieux payé. « Il existe donc toujours un plafond de verre pour les femmes dans la fonction publique », constate Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques.
Les organisations syndicales ont jusqu’au 8 septembre prochain pour décider de signer ou non ce projet d’accord. Elles s’engageront ensuite dans un cycle de multilatérales, à raison d’une réunion par mois, pour aboutir à un éventuel projet d’accord d’ici à la fin du premier trimestre 2026…