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Santé mentale : réparer les vivants

Particulièrement impactés par la crise, les étudiants constituent une population frafilisée. Interrogés en mai dernier dans une étude du centre de résilience auprès de 70 000 étudiants,  27 % déclaraient un haut niveau d’anxiété, 24 % un stress intense, 22 % une détresse importante, 16 % une dépression sévère et 11 % des idées suicidaires.

Par Marie-Nadine EltchaninoffPublié le 20/03/2021 à 08h41

Sale temps pour les étudiants. Envolé, le job d’appoint qui permettait de boucler les fins de mois et de se frotter au monde du travail. Finis, les cours en amphi, les soirées et les rencontres… Beaucoup sont réduits à faire la queue devant les soupes populaires, vivre isolés dans un 10 m2, enchaîner les cours en visio et subir en prime la réprobation générale à la moindre incartade sanitaire.

Rien d’étonnant, dès lors, que leur santé mentale en soit affectée, comme le montre une étude menée par le Centre national de ressources et de résilience auprès de 70 000 étudiants en mai dernier : 27 % déclaraient un haut niveau d’anxiété, 24 % un stress intense, 22 % une détresse importante, 16 % une dépression sévère et 11 % des idées suicidaires.

Le Sgen-CFDT, en lien avec la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), a depuis le printemps dernier alerté les pouvoirs publics sur la détresse sociale et psychologique dans laquelle basculaient ces jeunes. « Nous avons demandé une reprise partielle et progressive des cours pour le deuxième semestre, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, explique Franck Loureiro, responsable au Sgen-CFDT de l’enseignement supérieur. Nous sommes heureux d’avoir été entendus, un retour en cours un jour par semaine sera possible. Certains rencontreront leur enseignant pour la…

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