Extrait du magazine n°471
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Santé mentale : réparer les vivants
Un an après l’apparition du virus, les Français voient leur moral plonger. Toutes les catégories de la population sont exposées à un degré plus ou moins important. Un nouvel enjeu de solidarité.

La peur de la contamination, le poids des règles sanitaires ou la crainte de la précarité économique sont autant d’ingrédients d’un cocktail explosif. « Les états anxieux et dépressifs se maintiennent à un niveau élevé », indiquait à la fin janvier le ministère de la Santé, qui suit depuis le début de l’épidémie l’évolution de la santé mentale des Français, dans le cadre de l’étude CoviPrev. Si personne n’est à l’abri, certaines catégories de la population sont plus vulnérables.
Selon une étude sur le risque suicidaire, menée par la Fondation Jean Jaurès en octobre dernier, 20 % des personnes…