Cinquante ans après, que reste-t-il du conflit LIP ? abonné

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iconeExtrait de l’hebdo n°3893

En juin 1973, les ouvrières et les ouvriers de l’usine LIP de Besançon se mettaient en grève contre un plan secret de licenciement et ont ouvert la voie à une expérience d’autogestion. Leur héritage était évoqué lors d’une table ronde au Conseil national confédéral d’octobre.

Par Fabrice Dedieu— Publié le 24/10/2023 à 12h00

De gauche à droite : Jérôme Citron, journaliste ; Christian Rouaud, réalisateur ; Frank Georgi, spécialiste de l’histoire de la CFDT ; Hélène Masse, avocate honoraire au Conseil d’État et à la Cour de cassation.
De gauche à droite : Jérôme Citron, journaliste ; Christian Rouaud, réalisateur ; Frank Georgi, spécialiste de l’histoire de la CFDT ; Hélène Masse, avocate honoraire au Conseil d’État et à la Cour de cassation.© Syndheb

Conflit emblématique des années de l’après-Mai 1968, la grève des ouvrières et des ouvriers de LIP en 1973 a marqué l’histoire sociale. La CFDT, qui a été avec la CGT à la manœuvre, a voulu revenir sur l’héritage résultant de ce conflit. « C’était un conflit hors norme », résume Frank Georgi, professeur d’histoire contemporaine et spécialiste de l’histoire de la CFDT. « En 1973, LIP est la première entreprise horlogère en France, avec 1 200 salariés. À la fin des années 1960, elle produisait 600 000 montres par an dans son usine de Palente, à…

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